Ceci dit, vous faites une distinction fondamentale entre ces deux mariages, alors même qu'il n'y a qu'une distinction "juridique" ou "canonique". En réalité, pour ces deux couples, il n'y a pas vraiment de différence dans la manière dont ils ont anticipé, vécu et rompu leur mariage. Le fait que l'un se soit marié à l'Eglise pouvait tout simplement signifier une dimension sociale ou familiale et non religieuse.
Bref, ces deux situations, au regard de ce qu'est la réalité naturelle du mariage, sont identiques (avant d'être un sacrement, le mariage est un acte dans l'ordre de la nature).
Et pourtant, au sein de l'Eglise catholique, à ces deux situations identiques, deux réponses diamétralement opposées. C'est cela qui n'est pas très satisfaisant.
Quelle est la réponse ? Je ne sais pas et peut-être que le synode commencera à la donner.
Dans ce fil, il est rappelé que l'Eglise catholique a autorisé par le passé des "divorcés-remariés" à recevoir les sacrements quand ils étaient issus d'Egilses orientales réunies à Rome (Grecs catholiques), dans la mesure où cette pratique étaient tolérée dans leur Eglise d'origine. En d'autres termes, leur refuser les sacrements aurait été un plus grand mal (cela me fait penser au plus grand mal évoqué par le cardinal Kasper). L'Eglise n'a -t-elle pas, en l'occurrence, donné une réponse pastorale à une situation particulière, alors même que le premier mariage était indissoluble ? Si Elle peut donner une réponse "pastorale" dans une certaine situation, ne peut-elle pas le faire dans également dans d'autres situations ... très exceptionnelles ?
Ion
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