M. Gourdel a été égorgé en effet et pas "décapité" avec une guillotine : le procédé est particulièrement abominable et utilisé par les sanguinaires islamistes du "califat".
Les mots ont un sens et les euphémismes aussi.

Il n'est pas le premier et ne sera pas le dernier. J'étais ahuri d'entendre le maire de son village qui semblait découvrir que les islamistes sont vraiment très "méchants" : le bisounours découvrait qu'il y avait à 3h d'avion (Syrie ...), des assassins sans loi morale aucune, pire que les SS à tête de mort ou du même acabit.
Je reste atterré aussi par l'inconscience, Antoine Basbous a raison de le dire, d'aller faire du tourisme de montagne dans une zone dangereuse depuis plus de 20 ans et où il y a constamment des crimes islamistes.

Voilà pourtant plusieurs années que ce mouvement abominable grandit ; voilà des mois et des mois que M. Obama joue aux cartes en laissant faire et continue de jouer aux cartes avec quelques missiles ici ou là qui n'arrêtent rien du tout.

Et que fait donc M. Junker ? et que fait notre impératrice de l'UE Angela Ière ? rien ou presque comme d'habitude avec son budget "modèle" à 1,2% pour la défense et sa démographie en chute libre.

La France fait ce qu'elle peut : pour une fois que l'actuel président est à la hauteur de sa tâche, regardons un peu où se trouvent les causes de ce désastre, le "califat" ou Daesh.
- les USA n°1 sous G.W. Bush et maintenant avec l'inerte Obama
- les états pétroliers au double jeu : Qatar et Arabie Séoudite en tête
- les manoeuvres troubles de Bachar El Assad qui a soutenu discrètement les islamistes les plus féroces contre l'arméee syrienne libre que M. Obama et Cameron ont lâché
- la Turquie qui joue partout un rôle trouble
- notons le mutisme d'Israël qui hurle à la mort pour l'Iran lointain (et sans danger) et reste mutique quand Daesh et ses égorgeurs sont à 20 mètres

Il est vrai qu'avec la calamiteuse opération libyenne de MM. Sarkozy et BHL, la France a pour le coup une ardoise à payer : la bourde a été faite par N. Sarkozy qui pense devoir en faire d'autres après 2017 et c'est l'actuel occupant de l'Élysée qui doit éponger les flots de sang et la déstabilisation généralisée de l'Afrique sahélienne, potentiellement du Nigéria, de la Centrafrique.
Mais là encore les USA n'ont guère bougé.

Quand on laisse un cancer sans remède, les métastases prolifèrent et rendent la maladie incontrôlable et léthale. C'est évident mais ni Washington, ni Bruxelles ni Berlin ni les autres pacifistes hors du temps ne s'en sont aperçus.

Combien de milliers de morts, d'égorgements, de millions de réfugiés, d'économies ravagées leur faudra-t-il pour enfin comprendre que 2+2 font toujours 4 ?

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