Les deux cardinaux, avec le Brésilien Braz de Aviz, sont les personnages-clé du pontificat "franciscain".
C'est tout autre chose que Mgr Williamson qui n'a rien discrédité du tout puisqu'il n'était pas grand chose lui-même : mettre sur le même plan le cardinal Kasper, un théologien de premier plan, longtemps évêque influent puis préfet de Conseil pontifical, l'opposant théologique n°1 du cardinal Ratzinger et ... ce malheureux Richard Williamson dont on aura oublié jusqu'au nom d'ici la fin de la décennie ... c'est OSÉ Athanase ... violent même.
On peut désapprouver ô combien les thèses du cardinal Kasper mais il a une aura et une surface bien plus grande tout de même que l'évêque expulsé de la FSSPX. Allons pour le coup ce n'est pas respectueux envers Son Eminence.
Ajoutons que les échecs de Benoît XVI sont imputables d'abord et avant tout à Benoît XVI et aux insuffisances de l'héritage wojtylien : ces échecs n'ont rien à voir avec Mgr Williamson et sont la néo-liturgie intacte, l'interreligieux non redressé, l'épiscopat imparfaitement redynamisé, le Sacré Collège laissé en l'état ou presque de 2005 (cf. l'élection de 2013), l'incapacité à appliquer Anglicanorum coetibus, la capitulation devant les religieuses (?) défiantes des USA, la capitulation devant les lobbies théologiens néo-modernistes (cf. l'affaire inaugurale de Notre Dame University), le rythme inadéquat des réformes, l'appel à un cardinal salésien ne sachant que nommer des Salésiens et une Curie aussi divisée que celle léguée par saint Jean-Paul II, le mauvais choix d'arrêter le dialogue théologique avec Menzingen en 2011 (le ratage phénoménal de 2012 a sa cause première dans cette erreur maintes fois dénoncée par l'auteur de ce billet) ...
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