Elle récapitule des petits gestes ici ou là, des paroles furtives et sans portée doctrinale réelle (une petite phrase à la sauvette n'est pas équivalente à un motu proprio ou à une encyclique).
En revanche, il ne fait aucun doute que le Pape régnant a tenu à se démarquer non seulement de Benoît XVI mais de tous les papes post-Vatican II sur certaines prises de parole en éthique, pour le moins "à la sauvette", que sa vraie fausse interview à La Repubblica a causé un émoi certain, au point d'entraîner des rectifications ultérieures, que les cardinaux qui lui sont proches et qu'il a poussé en avant comme Son Eminence hondurienne ont eux aussi "dérapé" pour user d'un doux euphémisme et que, sauf erreur, le cardinal Kasper n'a jamais été la référence favorite de Benoît XVI en matière de théologie, ni pour Jean-Paul II d'ailleurs, à l'opposé donc du pape François.
De là à lancer le mot "rupture" non. S'il doit y avoir "rupture", c'est au Synode qu'on le verra : si la ligne de l'évêque de Gap est dominante ou si la ligne wojtylienne ferme de l'épiscopat américain prédomine.
Pour l'instant, le Pape a géré les affaires courantes en se démarquant sans rompre ouvertement justement. Ce sont des clins d'oeil en faveur d'une rupture, d'une sympathie envers l'esprit chaotique des années de plomb 1965-1975, rien de bien grave à ce stade.
Reste toutefois une rupture bien nette mais encore réduite : la persécution terrible des Franciscains de l'Immaculée et maintenant des Franciscaines dont le cardinal Braz veut clairement la suppression.
Or tant Jean-Paul II que Benoît XVI avaient encouragé ces 2 admirables et exemplaires congrégations.
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