Dans un article publié le 17 août, le journaliste italien Antonio Socci revient sur l'existence d'un texte explicatif révélé par la Ste Vierge à Soeur Lucie concernant la vision de "l'évêque vêtu de blanc" publié en 2000. Ce document aurait été volontairement occulté en raison de son contenu lors de la divulgation du Troisème Secret en 2000. C'est cette révélation qui se conclurait par les fameuses paroles : "Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi".
Antoine Socci nous informe de la parution d'une biographie de Sr Lucie publiée par le carmel de Coimbra. Dans cet ouvrage, des détails inédits concernant les circonstances de la rédaction du Troisième Secret sont révélés et parmi eux, une information d'importance majeure nous est livrée : le troisième secret était bien constitué d'une vision que désormais nous connaissons (mise par écrit en 1944 à la demande de la Vierge) et d'une interprétation de la vision (mise par écrit ultérieurement par Sr Lucie et jamais révélée).
L'intégralité de l'article d'Antoine Socci peut être consulté ICI en italien et ICI en anglais. Je vous propose une traduction rapide de la partie la plus intéressante de l'article qui cite et commente la biographie publiée par le carmel de Coimbra :
Aux alentours de 16h le 3 Janvier 1944, dans la chapelle du couvent, face au tabernacle, Lucie demanda à Jésus de lui faire connaître sa volonté : «Je sentis alors une main amie, affectueuse et maternelle qui me touchait l'épaule."
C'est '"la Mère du Ciel" qui lui dit : «Demeure dans la paix et écris ce que je te commande, mais pas ce qu'il t'a été donné de comprendre de sa signification», la Vierge faisant allusion à la signification de la vision qu'elle-même lui avait révélée.
"Immédiatement après, dit Sœur Lucie, je sentis que mon esprit était inondé par une mystérieuse lumière qui est Dieu, et en Lui j'ai vu et entendu : la pointe de la lance comme une flamme qui se détache, touche l'axe de la terre, et celle-ci tremble : les montagnes , les villes et les villages avec leurs habitants sont enterrés. La mer, les rivières et les nuages sortent de leurs limites, inondant et entraînant avec eux dans un tourbillon, les maisons et les personnes dans une quantité indénombrable, purifiant le monde du péché dans lequel il est plongé. La haine, l'ambition, provoquent la guerre destructrice. Après, je sentis dans les battements accélérés de mon cœur et dans mon esprit une voix douce qui disait : «dans le temps, une seule foi, un seul baptême, une seule Église, sainte, catholique et apostolique. Dans l'éternité, le ciel! ». Ce mot «ciel» a rempli mon coeur de paix et de bonheur, de sorte que, presque sans m'en rendre compte, j'ai continué longtemps à répéter : Le ciel, le ciel "
Ainsi, lui fut donné la force d'écrire le Troisième Secret.
Le document inédit que je viens de mentionner est un document très intéressant, où les personnes averties et familières des événements de Fatima trouveront facilement la confirmation de la reconstitution historique selon laquelle le Troisième Secret est composé de deux parties : l'une, la vision, qui a été écrite et envoyée en premier, tandis que l'autre - qui selon les paroles de la Vierge Marie est le «sens» de la vision elle-même - a été écrite et adressée à Rome ultérieurement.
C'est la fameuse et mystérieuse «annexe» à laquelle a fait allusion Mgr Capovilla [ancien secrétaire de Jean XXIII]. C'est ce texte, encore inédit, qui effrayait sans doute le plus Sœur Lucie. Le même texte qui effraya Jean XXIII (de même qu'avant lui, le pape Pie XII) de sorte qu'il décida de ne pas le divulguer parce que - selon lui - cela pouvait être seulement la pensée de Soeur Lucie et ne pas avoir une origine surnaturelle. C'est un texte au contenu tellement explosif que l'on continue encore aujourd'hui de nier officiellement son existence.
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