...rien n'a changé, on continue de tutoyer "notre père" et de lui demander de ne pas nous "induire" en tentation comme on l'a toujours fait dans cette langue.
Pour l'espagnol, je me souviens d'un traditionaliste argentin qui me faisait part de son horreur quant à la nouvelle traduction du Pater que l'on avait introduite dans son pays : on avait osé traduire "dimitte nobis debita nostra" par "perdona nuestras ofensas" (pardonne nos offenses) et non plus "perdónanos nuestras deudas" (remets-nous nos dettes). C'était pour lui la preuve de l'apostasie de l'église conciliaire qui trafiquait les Ecritures.
Ces quelques réflexions pour nous inciter tous à un peu de modération dans nos critiques systématiques de toute innovation (même si je ne défends pas la nouvelle traduction du Pater, loin de là).
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