« Le pape est mort. On doit dire qu’il fut un grand pape. Sa politique fut très simple ; elle consistait à restaurer les valeurs de la foi avec une fermeté apostolique. Il a pu mener cette politique avec autorité, par la simplicité de son âme et la sincérité de ses vertus qui ne sauraient être mises en doute. De quelque façon qu’on le juge, il faut dire que Pie X a été un grand pape ». [Jérôme Dal-Gal, Pie X, Editions Saint-Paul, Paris, 1953, p. 477]
Cet éloge de Jaurès fait écho à celui d’Aristide Briand, rapporteur de la loi de séparation de l’Église et de l’État vivement combattue par saint Pie X :
“Sévillia (¹) montre que dans l’affaire de la Séparation de l’Église et de l’État, les consignes de résistance que Pie X finit par donner se révélèrent infiniment plus fécondes que la frilosité de certains évêques, prêts à accepter l’inféodation de l’Église à l’État et la privatisation absolue du culte, c’est-à-dire le programme d’Émile Combe. Il cite le curieux éloge posthume que fit au grand pape traditionaliste le très retors Aristide Briand : « Pie X ? Je ne l’ai pas toujours compris, mais ce sont vos évêques qui m’ont égaré. C’étaient de braves gens, sincères et de bonne volonté. Mais ils avaient les yeux tournés vers le passé. Ils ne voyaient pas l’avenir comme Pie X... » Le prince des diplomates républicains, faisant l’éloge de l’intransigeance pontificale, cela ne manque pas de piquant...” (Joël Prieur, Petite histoire de la cathophobie, Pacte n° 90, janvier 2005.)
Grand Saint, intercédez pour l’Église de notre temps, nous vous en supplions !
V.
(¹) Dans son ouvrage
Quand les catholiques étaient hors la loi.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !