CHAPITRE II
2° Jésus cause exemplaire de notre vie
137. (...) Mais il a eu aussi sa vie publique, il a pratiqué l'apostolat soit dans une élite, en formant ses apôtres, soit sur les masses, en évangélisant les foules ; alors il a souffert de la fatigue et de là faim ; il a joui de l'amitié de quelques-uns, comme il a eu à supporter l'ingratitude des autres ; il a eu ses succès et ses revers ; en un mot il a passé par les péripéties de tout homme qui a des relations avec des amis et avec le public. Sa vie souffrante nous a donné l'exemple de la patience la plus héroïque au milieu des tortures physiques et morales qu'il a endurées non seulement sans se plaindre, mais en priant pour ses bourreaux. Et qu'on ne dise pas qu'étant Dieu, il a moins souffert ; il était homme aussi : doué d'une sensibilité exquise, il a senti plus vivement que nous ne pouvons le faire l'ingratitude des hommes, l'abandon de ses amis, la trahison de Judas ; il a éprouvé de tels sentiments d'ennui, de tristesse, de crainte qu'il n'a pu s'empêcher de prier pour que le calice d'amertume s'éloignât de lui si c'était possible ; et, sur la croix, il a poussé ce cri déchirant qui montre la profondeur de ses angoisses : « Deus Deus meus, ut quid dereliquisti me » (Matth., XXVII, 46 ; Marc, XV, 34). Il a donc été un modèle universel.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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