personne ne voit l'intérêt de changer des mélodies mémorisées et transmises depuis un siècle.
Les pères conciliaires avaient demandé de faire paraître des éditions critiques des mélodies mais personne n'a osé se lancer dans le travail ou n'a trouvé de financement pour le faire. Résultat, l'ouvrage arrive trop tard.
La transposition de certaines pièces à leur clé originale était inutile, spécialement quand cela a entrainé l'ajout de dièses.
Par contre, j'aime le fait d'avoir supprimé les signes rythmiques pour ne laisser que les neunes, plus précis (sauf pour les pièces n'ayant pas de manuscrits dans saint Gall).
Bref, du bon et du moins bon.
Ricossa est aujourd'hui largement moins enthousiaste, à ce que j'ai pu voir sur le réseau de musicologie médiévale.
Son opinion sur le chant professionnel n'est pas fausse mais elle est inapplicable. Ce fut longtemps le cas dans la chrétienté dans les cathédrales, collégiales et grosses paroisses citadines, ou l'on avait les moyens de se payer des chantres professionnels. Par contre, je ne suis pas certains que ce fut le cas dans les paroisses de campagne.
Il faut bien suppléer ce manque sinon se contenter de messes basses, qui sont des pis-aller.
Si l'on arrive déjà à aider les fidèles à prier en s'appliquant avec coeur et efforts, comme certains en témoignent, alors cela en vaut largement la peine.
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