Sans doute mais votre version des choses a l'inconvénient de soutenir que la Bible parle d'un animal fabuleux et qui n'existe pas. Or c'est peu vraisemblable. Qui vous dit que votre rabbin sympathique du XIXe siècle, dans son dictionnaire, n'a pas été influencé justement par la Septante ?
Le Béhémoth de Job, c'est l'hippopotame et le Léviathan, c'est le crocodile. De même le rehèm c'est le bœuf sauvage.
L'aurochs qui n'a disparu qu'au XVIIe siècle, l'urus des cruciverbistes, aux temps bibliques voyait son aire s'étendre dans tout le continent eurasiatique. J'ai même vu des peintures de l’Égypte antique, représentant du bétail, avec des bœufs à grandes cornes qui ressemblaient étrangement à des aurochs. Pour moi, l'aurochs, ou l'urus, est un bon candidat pour s'identifier au rehèm biblique. Pour le saint homme Job, tel qu'il le décrit, il fallait que ce fût un animal non domestiqué, ou même indomptable.
Dans ce même chapitre 39, où Job parle du rehèm, il cite aussi les bouquetins, les biches, l'onagre, l'âne sauvage, le bœuf domestique, l'autruche, la cigogne, le faucon, le cheval de combat, la sauterelle, le faucon de nouveau, l'aigle enfin. Il venait juste de parler (chapitre 38) de la lionne, des lionceaux, du corbeau. Tous ces animaux sont bien réels et non mythiques. Pourquoi voudriez-vous qu'il en soit différemment du rehèm ? C'est un animal parmi d'autres.
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