Bonjour, Gaspard.
Votre message est excellent.
Ce que vous écrivez me rappelle ce que j'ai écrit sur l'attitude équivoque de l'Eglise, ou plutôt de certains hommes d'Eglise, sur "le marché du croire".
Ici.
Si l'Eglise était une entreprise, son PDG serait-il dispensé de respecter
- un principe de précaution ou de prudence,
- une exigence de précision,
- une obligation de cohérence,
à l'occasion de chacune de ses prises de parole publiques,
sous prétexte qu'il s'agirait de son PDG ?
Imaginons un chef d'Etat
- qui dénigrerait non seulement une partie des pratiques institutionnelles, mais aussi une partie des principes constitutionnels, de l'Etat à la tête duquel il serait,
ou
- qui dirait en substance que l'adhésion des citoyens de cet Etat à ces principes constitutionnels est circonstancielle ou facultative...
L'Eglise n'est pas une entreprise, mais ses représentants ou responsables devraient encore plus se conformer à ce principe, à cette exigence, à cette obligation, compte tenu de l'adversité à laquelle l'Eglise est confrontée, et compte tenu de ce que l'Eglise a vocation à transmettre à ceux à qui elle s'adresse ou à ceux qui s'adressent à elle.
A bientôt.
Scrutator.
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