Bon courage, à de tragiques exceptions près, pour démontrer dès l'origine "la volonté de ne pas vivre dans la fidélité".
Que fait-on quand la volonté ne résiste plus à l'air du temps? Est-ce que "être convaincu de ne jamais avoir été marié" suffit à déclarer nul un mariage? Quand la jeune mariée a été conduite à l'autel, quand elle a ouvert le bal, était-elle aussi convaincue?
On entend tous les jours que des mariages s'avèrent finalement très tristes. L'Eglise est alors assez accommodante sur les déclarations de nullité pour les catholiques engagés, en déclarant nuls des mariages qui ne le sont objectivement parfois pas. Un mariage peut être très malheureux sans être nul. Mais alors, on fait quoi? Doit-on bidouiller avec le droit canonique et les sacrements pour faciliter la vie des piliers de paroisse méritants (et de quelques têtes couronnées), tandis que les autres moins chanceux font le sacrifice d'une vie de célibat?
Je n'en sais rien, je n'ai pas la réponse. Mais des mariages qui objectivement sont nuls, il y en a de nos jours très peu. L'hypocrisie qui consiste donc à déclarer nuls des mariages qui manifestement ne le sont pas me rend triste : si c'est gentil pour les victimes, ça ne peut pas être la solution.
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