Au premier abord, le pape François nous étonne voire nous déroute.
En effet, n'a t il pas dit " qui suis je pour juger ? " n'a t il pas centré son homélie de canonisation de Jean Paul II à la miséricorde ? Ne semble il pas donner au pardon et à la charité une stricte prééminence sur les lois et traditions de l'Eglise - voire sur la Sainte Écriture ( à propos du divorce par exemple). De même se montre t il très ouvert à l'immigration et au dialogue inter religieux !
Et le même homme tonne avec une extrême virulence contre les mafieux ou les auteurs d'abus sexuel dont on pourrait penser qu il souhaite la peine de mort à leur égard..
Comment comprendre cet effacement soudain du principe de charité face à celui de responsabilité et de justice ?
La première idée, un peu insolente, qui vient à l'esprit consiste à imaginer que le saint Père n'a guère d'opinion personnel et se contente de suivre les grands médias. Bref à penser comme le Monde.
Mais à la réflexion, je crois qu'existe une autre hypothèse : le saint Père semble très ouvert, voie tolérant à l'égard des déviances personnelles qui semblent n'avoir aucun effet direct sur autrui ( par exemple l'homosexualité ou l'accès à la communion des divorces remariés ou encore l'athée ). Mais très dur, voire carrément répressif à l'égard de ceux qui nuisent à leur prochain ( comme le mafieux ou le violeur).
Conclusion : il semble " de gauche" et laxiste dans le premier cas, en rupture avec la doctrine traditionnelle de l'Eglise. Mais il semble "de droite" et en rupture avec l'esprit Paul VI sur le second point.
Ce mélange inhabituel explique peut être la surpris et l'appréhension que ses propos peuvent créer .
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