Il est clair que si celui qui donne la communion ne connaît pas l'état de péché mortel du communiant, il ne commet pas de péché, tandis que le communiant en commet un s'il sait - ou devrait savoir - qu'il ne peut pas communier.
("devrait savoir" : parce qu'il existe une ignorance coupable.)
On voit dès lors qu'il est préférable que, dans la mesure du possible, le curé du lieu donne lui-même la communion, aidé au besoin par un confrère qui connaît aussi ces fidèles.
- Communier avec un péché mortel sur la conscience et le ferme désir de se confesser au plus vite ?
Cela n'est permis que dans des cas absolument exceptionnels, essentiellement pour le célébrant qui doit assurer une messe prévue dans l'horaire (pour ne pas priver les fidèles de la messe, et pour ne pas se dénoncer - au risque de les scandaliser).
- Le prêtre qui connaît la situation secrète du fidèle ?
Ce n'est pas nécessairement par la confession : mais si c'est par la confession, il ne peut pas en tenir compte (de plus, si la confession remonte déjà à quelques heures, il se peut que le fidèle se soit re-confessé à un autre prêtre, correctement cette fois) S'il s'agit de la confession d'autrui, ordinairement on ne peut pas non plus en tenir compte, l'autre pénitent ayant pu mentir, et d'autre part, là, il est hors de question de trahir le secret.
Connaissance par d'autres voies ? A voir selon les cas, mais il faut faire attention à ne pas dénoncer publiquement le pécheur présumé.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !