Bonsoir,

Une Eglise catholique qui ne serait plus confessante ad extra, même quand cela déplaît, quand cela dérange, mais qui ne serait plus que dialoguante ad extra,

- ne serait plus Mère ni (totalement) éducatrice, dans l'ordre de la Foi comme dans celui des moeurs,

- mais deviendrait Soeur et (globalement) approbatrice de presque tout ce qui n'est pas catholique, dès lors que cela respecte, ou que cela dit respecter, les droits de l'homme.

J'avoue ne pas très bien comprendre sur quelles bases une telle Eglise, Soror et ancilla, pourrait juger quelque idée ou action que ce soit, en matière morale, si elle s'abstient par ailleurs de juger quelque idée ou action que ce soit, en matière religieuse, d'autant plus que la moindre référence dissensuelle à la Foi catholique ou à la loi naturelle ne pourrait qu'empêcher la même Eglise, Soror et ancilla, d'être pleinement Soeur et approbatrice, dans l'acception dialoguomane de ce terme.

A ce petit jeu là, la périphérie

- ne sera jamais exhortée, d'une manière à la fois charitable et courageuse,

a) à la conversion en direction du Fils unique du seul vrai Dieu, seul Médiateur et seul Rédempteur,

b) à l'abandon de ce qui l'éloigne de Jésus-Christ ou de ce qui l'oppose à Dieu, Père, Fils, Esprit,

- pourra avoir le sentiment d'avoir "toujours raison", puisqu'il sera toujours possible aux hommes d'Eglise de doter de toutes les valeurs ou de parer de toutes les vertus, évangéliques et universelles, les aspirations ou les intentions qu'on lui attribuera, ou que l'on croira pouvoir constater en elle.

Bonne soirée et à bientôt.

Scrutator.

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