Pau - L'urgentiste Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour avoir abrégé la vie de sept malades âgés en toute fin de vie, a été acquitté mercredi par la Cour d'assises à l'issue d'un procès poignant, qui pourrait à terme encourager une modification de la loi, afin de mieux accompagner la fin de vie.
Les jurés ont estimé que le Dr Bonnemaison avait agi dans son unité dans un "contexte bien spécifique" de patients âgés, incurables dont les traitements avaient été arrêtés, et que même s'il n'a informé ni soignants ni familles à chaque fois, "il n'est pas démontré qu'en procédant à ces injections, il avait l'intention de donner la mort aux patients, au sens de l'article 221-5 du Code pénal".
Note de Leopardi : Bientôt, il en ira de l'hôpital comme de l'école publique : si on veut être sûr de ne pas se faire piquer, on n'aura pas d'autre choix que d'aller dans le privé catholique, avec une fois de plus une sélection par l'argent.
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