Ce n'est pas moi qui le dit mais le Maître: "On donnera à celui qui a; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a." (Lc 19, 26)

Pour pouvoir donner, il faut avoir et pour avoir, il faut avoir produit. Le don est d'autant plus méritant que c'est de la sueur de son front qui est partagée: y compris pour les devoirs d'état. C'est le seul dont on est réellement comptable.

Aussi le capital ne doit-il pas être dilapidé mais transmis et augmenté à chaque génération par le travail libre de tout un chacun. Mais pour cela, il ne faut pas faire comme l'insensé de la parabole mais, au contraire, le risquer, être capable de tout perdre parfois, pour gagner: "si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24)
Le ministre avare n'avait rien compris. En accaparant le bien, il l'a rendu stérile. Les autres, en le risquant, en partant à l'aventure, ont prospéré et tiré un bénéfice immédiat et futur.

Et ce n'est pas soi-même qui gagne mais la communauté à travers soi: salarié, client et fournisseur et à travers eux la Société. C'est ainsi que l'on peut faire des heureux et inviter chacun à se dépasser.

Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !