imperturbables.
Les vocations sacerdotales et religieuses sont là en Afrique et en Asie (j'avais en tête en 1er l'Inde bien sûr pas l'Indonésie ou la Chine pour laquelle, en effet, on a peu de données et on le sait le régime réprime les confessions religieuses). Massivement : l'Afrique pèse autant que l'Asie (Rome donne des statistiques par continent) pour les séminaristes. On est donc bien au-delà des 2 petites Polognes d'Afrique centrale qui me sont chères en effet.
Ce n'est pas un hasard si Boko Haram attaque au Nigéria : la croissance des chrétiens (et catholiques) y a été fulgurante depuis 1960.
Autre exemple : le Nord Cameroun (un mien étudiant travaille là dessus) avait UN prêtre en 1959, plus de protestants que de catholiques dans une région partagée entre islam et religions traditionnelles africaines ... il y a maintenant 1/3 de la population qui est catholique, un archidiocèse avec plusieurs diocèses suffragants ; la région (vaste) a donné un cardinal (Mgr Toumi) à l'Église.
Quand je conférence en Afrique, je dois expliquer le mot "crise" du clergé : on me regarde avec des yeux ronds. C'est la crise occidentale de l'Église qu'on devrait dire.
Quant au document, le n°118 est à mon sens plus net ; le 119 plus ambigu.
Je me suis borné à votre post ici dans ce fil.
L'important demeure le débat crucial sur un possible détournement du "sensus fidei" par une conception libérale démocratique de la souveraineté populaire.
Cette tentation des catholiques néo-libéraux et néo-modernistes existe fortement depuis 30 ans et Jean-Paul II l'a systématiquement réfutée en des termes forts, comme Benoît XVI.
Qu'en est-il du Pape régnant ? A-t-on des textes à ce sujet ?
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