La suppression du Credo de Nicée-Constantinople ?
Sûrement pas.
Benoît XVI avait enseigné dès mai 2005, un enseignement très traditionnel, que le pape (mais pas davantage les évêques) n'est un monarque absolu. Il est tenu lui aussi par des "lois", celle de la sauvegarde du dépôt de la foi. Saint Jean XXIII y fait allusion dans son discours Gaudet Mater Ecclesia de 1962, en assignant à Vatican II la tâche de ne pas reprendre les vérités dogmatiques bien connues et fixées (les "lois") mais de se tourner vers "la pastorale".
Dans le cas en effet d'un pape qui outrepasse les limites de sa fonction, il n'y a pas d'instance supérieure.
Sur le plan liturgique, et là seulement, Benoît XVI a confirmé le bien-fondé de la résistance de Mgr Lefebvre et des prêtres et fidèles qui avaient été injustement privés d'un droit par Paul VI et la Congrégation du culte divin animée par Mgr Bugnini, de déplorable mémoire.
Ce n'était pas la première fois dans l'histoire de l'Église.
Tout n'est pas de "droit ecclésiastique" et les limites de ce droit spécifique sont plus floues qu'il n'y paraît.
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