1) La réponse me semble dans la question. D'autant plus que le mode de l'interview est souvent porteur d'imprécisions. On mettra ça sur le compte de la mentalité sud-américaine, et on se dira que cela semble tout à fait normal là bas, alors sans doute que le mode de fonctionnement des Papes précédents pouvaient leur sembler étrange. Après tout, notre conception de l'exercice d'une charge n'est peut être pas à l'échelle de la planète, non? Où faut il faire fi des personnalités et imposer un mode unique de gouvernance?
2) Vous sous-entendez le risque de "politisation" du Pape (avec des pro et des anti), ce qui n'est évidemment pas bon pour l'Eglise. Il y aussi celui du risque que courra dorénavant un Pape de subir des pressions pour renoncer, et d'autant plus quand le Pape en question annonce qu'il renoncera un jour.
Dieu sait si j'ai de l'affection pour le Pape Benoît. Mais je crains qu'il n'ait ouvert une boîte de Pandore dont il faut espérer qu'elle se refermera vite, car elle ouvre la voie à la division (déjà bien suffisante comme ça!) dans l'Eglise. Et apparament, cela ne se fera pas du chef du Pape régnant.
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