de l'abbé Audin, nous faisions (avec Nemo) une Semaine Sainte entièrement dans le rite d'avant 1951, à l'exception de l'horaire de la veillée pascale qui était à 22 heures et des douze lectures que nous avions réduites à quatre comme en rit parisien. Nous avions même pour le Vendredi Saint des ornements noirs à orfrois rouges qui étaient de toute beauté.

Toute cette cérémonie était beaucoup plus équilibrée et belle que les bugnigneries pastorales qui ont suivi. Je me souviens avec émotion du Vexilla Regis au retour des Saintes Espèces du Reposoir le Vendredi Saint et du Sicut cervus chanté pendant la procession vers les fonts baptismaux (et pas au retour!) pendant la veillée. On ne mettait pas le genou en terre à l'oraison pour les perfides, eux qui l'avaient fait en se moquant du Christ couronné d'épines, et seul le célébrant consommait l'hostie qui agit été gardée dans un calice depuis le Jeudi Saint. Tout se faisait à l'autel comme il se doit et pas face au peeuûple.

Je pense que l'abbé Quoëx,-Dieu ait sa chère âme- a du le faire à Lausanne.

Qui aura le courage de recommencer?

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