Et je suis d'accord avec vous: le père Bergoglio et l'écrasante majorité de la hiérarchie argentine, qui ont été un immense appui pour les militaires, ne doivent pas avoir honte d'avoir donné cet appui. Ils ne pourraient pas savoir que les abus du régime seraient-ils si profonds. À l'époque, dans une situation presque de guerre civile, le seul choix pour l'église était celui-là.
Le doctorat honoraire offert à Massera fut donné avec la pleine connaissance du Père Provincial Bergoglio, qui avait le dernier mot pour les décision de l'université des jésuites.
Le curieux c'est que les tradis étaient très persécutes dans la dictature - l'hiérarchie était toute pour la messe de Paul VI. Un ami argentin m'a dit que, quelques jours avant une visite de Msgr Lefebvre en Argentine, la police avait visité la maison de sa famille à sa recherche, il était considéré par la hiérarchie une influence dangereuse. S'il avait été arrêté, il pourrait avoir été un "desaparecido", qui sait?
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