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Le moindre mal selon l'abbé de Tanoüarn ou saint Thomas récupéré
par baudelairec2000 2012-04-26 23:59:30
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Pour nous persuader, nous les catholiques de sensibilité traditionnelle, récalcitrants, pour un certain nombre, à la pensée démocratique, d'aller voter le 6 mai prochain, l'abbé de Tanoüarn entend se référer au De Regno de saint Thomas, ouvrage, comme chacun le sait, traite du meilleur des régimes, la royauté. Non content d'avoir signé un appel à voter en compagnie de deux autres abbés, l'abbé commence par nous répéter que voter est un devoir en nous persuadant que c'est dans saint Thomas:

"Mais poser un acte bon (le vote) d'où sortira la situation la moins mauvaise possible, non seulement c'est moralement correct, mais c'est un devoir moral!" Saint Thomas est un fin moraliste, nous le concédons, mais il ne faudrait pas perdre de vue que ce traité est un traité de philosophie politique dans lequel on ne trouvera jamais comme principe que la politique est l'affaire de tous. Saint Thomas n'envisage pas vraiment l'origine du pouvoir ni l'éventualité d'un système électif, il se contente dans le chapitre 6 d'envisager la possibilité d'un choix; nous en venons ainsi au texte de saint Thomas, cité par l'abbé de Tanoüarn:

"Lorsqu'il faut choisir entre deux choses (deux situations), dont chacune offre un danger, on doit par dessus tout, choisir celle d'où suit un moindre mal."

Sans replacer la phrase dans son contexte, il nous affirme que saint Thomas

1/"se demande s'il vaut mieux choisir non pas Sarkozy ou Hollande, mais la monarchie ou la démocratie."

2/ "parle du choix entre différentes constitutions, monarchique ou démocratique."

A se demander si l'abbé a lu un jour in extenso le De Regno.

Rappelons que saint Thomas distingue le gouvernement juste de l'injuste:

"Si une multitude d'hommes libres est ordonnée, par celui qui la gouverne, au bien commun de la multitude, nous aurons un gouvernement droit et juste, tel qu'il convient à des hommes libres. Mais si un gouvernement est ordonné, non au bien commun de la multitude, mais au bien privé de celui qui gouverne, ce gouvernement sera injuste et pervers. " Une remarque en passant sur un texte au demeurant très clair: saint Thomas s'inscrit dans un contexte qui n'envisage pas l'éventualité du suffrage universel, la possibilité d'une égalité juridique et politique des individus.

Le critère du bien commun étant posé, il en vient à distinguer les différents types de régimes - "constitutions" ne semble pas un terme adapté au contexte (nous vivons en effet en ce début de XXI siècle dans un régime démocratique comme nos ancêtres de la fin du XIX e siècle, mais la constitution a changé...). Il les expose en chiasme, procédant des régimes injustes vers les régimes justes. Trois régimes injustes:

1/ Tyrannie
2/ Oligarchie
3/ Démocratie

Trois régimes justes:

1/ Politia (démocratie restreinte, gouvernement des citoyens, correspondrait à la Respublica des Romains)

2/ Aristocratie

3/ Royauté (terme préféré, on s'en doute, à monarchie)


"Si donc un gouvernement injuste est exercé par un seul homme qui recherche, dans l'exercice du pouvoir, ses propres avantages et non le bien commun de la multitude qui lui est soumise, un tel chef est appelé tyran, nom dérivé de celui de force, parce que le tyran opprime par la puissance, il ne gouverne pas par la justice...
Mais si un gouvernement injuste est exercé, non par un seul homme, mais par plusieurs, si du moins ils sont en petit nombre, ce régime est appelé oligarchie, c'est-à-dire gouvernement d'un petit nombre (principatus paucorum), comme lorsqu'un petit nombre d'hommes opprime le peuple par la puissance de leurs richesses, différant du tyran par le seul fait qu'ils sont plusieurs.
Si un gouvernement inique est exercé par un grand nombre, il est appelé démocratie, c'est-à-dire domination du peuple (potentatus populi), comme lorsque le peuple des plébéiens, s'appuyant sur la puissance de sa multitude, opprime les riches. Car ainsi le peuple entier sera comme un seul tyran.

Il faut établir des distinctions semblables entre les formes de gouvernements justes.

En effet si le gouvernement est exercé par quelque multitude, il est généralement appelé politia (correspondant au grec politeia), comme lorsque la multitude des combattants exerce le pouvoir dans une cité ou une province.
S'il est exercé par un petit nombre d'hommes, mais qui soient vertueux, le gouvernement de ce genre s'appelle aristocratie, c'est-à-dire pouvoir le meilleur ou des meilleurs (potentatus optimus vel optimorum), qui pour cette raison se nomment optimates (terme courant avec "potentes" au Moyen Age pour distinguer les Grands).
Mais si le gouvernement juste appartient à un seul, celui-ci est appelé roi: c'est pourquoi le Seigneur dit par Ezéchiel (XXVII, 24):
Mon serviteur David sera roi au dessus de tous et il y aura un seul pasteur pour eux tous.

Quelques remarques sur ces distinctions: premièrement, saint Thomas préfère parler de royauté plutôt que de monarchie, bien qu'il ait insisté sur le fait que le royauté est le régime d'un seul homme, pour la raison très simple que les royautés occidentales présentent un caractère sacré de par leur origine dans la droite ligne de la royauté biblique. Deuxième remarque, la démocratie est toujours un régime injuste parce qu'il est la domination du peuple sur une partie plus réduite des citoyens, les riches dont il envie les biens. Aussi, comme l'indique l'un des traducteurs modernes du texte, le père Marie Martin-Cottier, le mot a toujours un sens péjoratif. On s'étonne que ce même traducteur, pour réhabiliter le terme de démocratie, en vienne à faire du mot république (la politia, un des 3 régimes justes) un synonyme moderne de démocratie. La manipulation sur la terminologie avait déjà commencé dès 1946, date de la parution de la traduction du dominicain... Et nous ne nous attendions pas à ce que l'abbé de Tanoüarn tombât dans une erreur aussi grossière.

Pourtant, il n'hésite pas à affirmer, contre le texte même de saint Thomas qu'aucune de ces constitutions n'est mauvaise en soi. Si la démocratie est un régime injuste, comment peut-on soutenir en ce début de XXI e siècle qu'elle n'est pas mauvaise? Il me semble en effet que la démocratie n'a pas connu une évolution positive depuis Hobbes et Rousseau, Rousseau pour qui l'homme est un tout parfait et solitaire. Difficile dès lors d'envisager le moindre bien commun, au contraire, la démocratie issue du Contrat social implique la tyrannie de tous sur tous (je vous renvoie à L'esprit totalitaire de Claude Polin. Il est donc autant impossible de sauver la démocratie classique analysée par Platon, Aristote ou saint Thomas que celle issue de l'esprit radicalement solitaire de Rousseau.

On l'aura compris, mais l'abbé n'en est pas persuadé, on ne peut mettre sur le même plan la royauté (monarchie sacrée) et la démocratie. Car, selon le De Regno, la royauté est le meilleur des régimes. "Comme le gouvernement d'un roi et le meilleur, ainsi le gouvernement d'un tyran est le pire... Si donc au meilleur s'oppose le pire, il suit nécessairement que la tyrannie est le pire gouvernement ou régime." De la même façon on doit opposer aristocratie et oligarchie, politia et démocratie. De même que la royauté est un meilleur régime que l'aristocratie, que celle-ci est préférable à la politia ou respublica, de même la tyrannie, le pire des régimes, est pire, évidemment, que l'oligarchie, celle-ci étant pire que la démocratie. Citation:

"De même qu'il est plus utile qu'une force opérant en vue du bien soit plus une, afin qu'elle soit plus puissante à opérer le bien, de même il est plus nuisible qu'une force opérant le mal soit une plutôt que divisée. Hors la force de celui qui gouverne injustement opère pour le mal de la multitude, dès qu'il détourne le bien commun de cette multitude au profit de son seul bien à lui. De même donc qu'un gouvernement juste est d'autant plus utile que son organe de direction est plus un, de sorte que la royauté est meilleure que l'aristocratie, et l'aristocratie que la république, ainsi inversement en sera-t-il pour le gouvernement injuste, de sorte que, plus son organe directeur est un, plus il est nuisible. La tyrannie est donc plus nuisible que l'oligarchie, et l'oligarchie que la démocratie."

Nous nous trouvons donc face au meilleur des régimes, la royauté, et face au pire, la tyrannie, son exact opposé. Autrement dit, le régime d'un seul (monarchie) peut comporter le meilleur et le pire, ce qui implique que la royauté peut dégénérer en tyrannie. Saint Thomas consacre un chapitre à cette déchéance de la royauté, c'est celui qui précède celui comportant la citation sur le moindre mal. Voici comment saint Thomas commence ce chapitre:

"Parce que donc le meilleur et le pire se trouvent dans la monarchie (et non dans la royauté), c'est-à-dire dans le commandement d'un seul, la dignité royale est rendue odieuse à beaucoup à cause de la malice des tyrans. Certains, il est vrai, en désirant le gouvernement d'un roi, tombent sur les cruautés d'un tyran, et des gouvernants en beaucoup trop grand nombre exercent la tyrannie sous le prétexte de la dignité royale." Or, comment un roi devient un tyran? La réponse est simple: quand il s'éloigne du bien commun pour rechercher son intérêt privé. C'est ce qui arrive à David ou à Salomon, à un moment donné de leur existence. N'oublions pas avant tout que Dieu accorde un roi aux Juifs qui jalousent les peuples païens asservis à leurs rois et refusent par là-même la royauté du seul vrai Dieu. Dieu, le seul roi du peuple juif, peuple à la nuque raide, lui accorde un roi dans sa colère pour le punir de son péché. Aussi nous avons là un exemple de royauté viciée dès l'origine.

Aussi ce chapitre sur la dégénérescence de la royauté se termine logiquement de cette façon:

"Des deux côtés il y a péril: ou bien, par crainte d'un tyran, on écarte le meilleur des gouvernements, celui d'un roi; ou bien, si l'on choisit ce régime, il peut évoluer en tyrannie."

Or, immédiatement après, saint Thomas affirme, merci à l'abbé de Tanoüarn pour nous citer le texte en latin:

"Cum autem inter duo, ex quorum utroque periculum imminet, eligere oportet, illud potissime eligendum est ex quo sequitur minus malum."

Ce qui peut se rendre ainsi: "Quand il faut choisir entre deux situations, dont chacune offre un danger, on doit, par dessus tout, choisir celle d'où suit un moindre mal".

La question se pose de savoir si, dans le cas de l'élection du 6 mai, les citoyens que nous sommes, nous nous voyons dans l'obligation d'avoir à faire un choix entre Sarko et Hollande. Saint Thomas n'écrit pas: il faut choisir entre deux situations dont chacune comporte un danger, comme si nous étions placés dans un piège. Saint Thomas semble dire: si nous étions confrontés à un choix entre deux situations périlleuses, ce qui n'est pas la même chose. Aussi est-il abusif de vouloir nous contraindre à prendre part à un vote qui ne nous concerne pas directement, un choix dans lequel nous n'avons pas la possibilité de nous impliquer directement; c'est en revanche, nous le reconnaissons bien volontiers, un vote dont les résultats nous atteindront d'une manière ou d'une autre. L'un et l'autre des candidats sont bien éloignés de la poursuite du bien commun, qui consiste, selon Aristote et Saint Thomas, dans l'unité de la paix, laquelle suppose la vie vertueuse des citoyens. L'un et l'autre arriveront au même résultat, avec des moyens différents et pas au même rythme.

Mais là s'arrête la récupération électoraliste des propos de saint Thomas; nous la connaissons bien cette chanson, on nous la serine depuis Léon XIII et son Ralliement à la République dont on a pu voir les magnifiques fruits pour l'Eglise de France: l'Eglise s'est vu arracher par les délicats républicains et radicaux pendant 25 ans les domaines de l'enseignement et de la santé, la France s'est vu imposer le loi sur le divorce (premières années de 1880); et pour remercier le pape de son encyclique Au milieu des sollicitudes, la République vote la Séparation de l'Eglise et de l'Etat non sans procéder au passage à une seconde spoliation des biens des Congrégations. Depuis la persécution s'est faite plus sournoise... Le combat contre la vertu et la sainteté continue de plus belle, sous d'autres formes. Il est vrai que la majorité du clergé ne sait plus où il en est et que nos évêques, exception faite de quelques voix isolées, donc sans résonance, se tait, peut-être en raison d'un manque de conviction. Pilule, avortement, concubinage, Pacs, mariage gay assumé ou non par nos deux candidats, immigration massive, autant de mesures qu'on doit imputer aussi bien à Sarko qu'à son adversaire socialiste.

Revenons-en au principe du De Regno ou plutôt à son utilisation par saint Thomas, qui lui ne récupère pas ou ne détourne pas ce principe.
"Or, si une monarchie dégénère en tyrannie, il en résulte un moindre mal que du gouvernement de plusieurs aristocrates quand il se corrompt." Mieux vaut, selon saint Thomas, une monarchie qui devient tyrannie qu'un régime aristocratique corrompu; on remarque encore une fois que saint Thomas ne nous demande pas de choisir entre deux maux, entre régimes iniques,les deux comportent des dangers, non il se contente d'affirmer que les dangers que comporte un régime aristocratique qui devient oligarchique sont pires que ceux d'une royauté devenue tyrannie. La raison est la suivante:

"La dissension qui provient principalement du gouvernement de plusieurs est contraire au bien de la paix (le bien commun), qui est la bien le plus important dans une multitude unie en société. Or la tyrannie (pourtant désignée plus haut comme le pire des régimes)ne supprime pas ce bien, mais elle entrave quelques biens d'hommes particuliers, à moins qu'on en arrive à un excès de tyrannie (il existe donc des degrés dans la tyrannie!), qui sévisse avec violence contre la communauté toute entière."

Il nous semble alors que nous ne sommes pas confrontés comme les héros cornéliens à un dilemme, choix entre deux solutions comportant chacune un risque, la peste ou le choléra, non, saint Thomas conseille de fuir la situation qui comporterait les plus grands dangers, ce qui ne signifie pas que l'on doive opter pour la situation la moins pire. Il affirme très nettement à deux reprises dans la suite du chapitre 6 qu'il faut fuir la plus dangereuse:

"Et même il semble qu'il faille davantage fuir celui (le gouvernement) duquel de grands dangers peuvent le plus souvent découler. Or les plus grands dangers que court une multitude proviennent plus souvent du gouvernement d'un grand nombre, que celui d'un seul."

"Il faut donc fuir les dangers qui proviennent du gouvernement de plusieurs que ceux qui proviennent du gouvernement d'un seul."

Dans cette affaire du 6 mai, nous demande-t-on de choisir entre la monarchie ou royauté et la démocratie, entre le rétablissement d'un régime juste et l'approbation d'un régime qui poursuit ses injustices? Certains, dans le milieu catholique de sensibilité traditionnelle, nous incitent, à prendre part au combat démocratique, à départager les deux finalistes de cette joute indigne d'un homme vertueux, combat qui n'a pour seul résultat que de précipiter un peu plus le pays vers sa perte. C'est la fin, en effet, de ce régime moderne pervers, qu'on appelle démocratie. La démocratie, telle que Rousseau l'a conçue, et ne pensez pas pouvoir y échapper - la Terreur révolutionnaire n'est pas un accident, une parenthèse: on vous forcera à être libre - est, dans son essence tyrannique et totalitaire, qu'elle soit présidée par Sarko ou Hollande.

Le dernier mot à saint Thomas sur cette démocratie totalitaire dont il a pu esquisser un trait:

"Le gouvernement de plusieurs se tourne plus souvent en tyrannie que celui d'un seul."


baudelairec2000 qui aime trop son pays pour désigner le brigand et ses complices qui continueront à le mettre en pièces.








     

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