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«Quelle grande chose que le sacerdoce!» (S. Jean-M. Vianney : Bréviaire)
par Alexandre 2011-08-07 22:18:02
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Le 8 Août

S. JEAN-MARIE VIANNEY, CONFESSEUR

Benoît XVI a traité du saint Curé d’Ars dans sa Catéchèse de l’audience générale du 5 Août 2009 (lendemain du 150e anniversaire de la mort du Saint).
Par ailleurs, on trouvera sur le Forum la lecture de la Liturgie des Heures (1971).



Au Deuxième Nocturne

Leçon iv
Jean-Marie Vianney, né au bourg de Dardilly dans le diocèse de Lyon d’une famille de pieux cultivateurs (1786), donna, dès son enfance, de nombreux indices de sainteté. Quand, âgé de huit ans il gardait les brebis, il avait coutume, tantôt d’apprendre à d’autres enfants par sa parole et son exemple à réciter le Rosaire agenouillés devant l’image de la Mère de Dieu, tantôt de confier le troupeau à sa sœur ou à quelque autre et de se rendre dans un lieu solitaire où il vaquait plus librement à l’oraison devant une statue de la sainte Vierge. Chérissant les pauvres, il faisait ses délices de les amener par groupes dans la maison de son père et de les aider en toutes manières. Il fut confié au curé du bourg d’Écully pour recevoir l’enseignement littéraire ; mais comme ses dispositions pour l’étude étaient encore peu développées, il y rencontra des difficultés presque insurmontables. Implorant le secours divin dans le jeûne et l’oraison, il se rendit en mendiant au tombeau de saint François Régis pour demander plus de facilité à s’instruire. Après avoir suivi avec effort et peine le cours de théologie, il fut trouvé suffisamment capable pour recevoir les saints ordres.

Leçon v
Nommé vicaire du bourg d’Écully (1815), Jean-Marie s’appliqua de toutes ses forces sous la direction et à l’exemple de son curé, à atteindre les degrés les plus élevés de la perfection pastorale. Trois ans plus tard il fut envoyé au village d’Ars (1818) qui devait être rattaché peu de temps après au diocèse de Belley (1823) et, comme un ange venu du ciel, il renouvela la face de sa paroisse, la rendant florissante de toute négligée et abandonnée qu’elle était devenue. Assidu de nombreuses heures chaque jour au saint tribunal et à la direction des consciences, il établit l’usage fréquent de la sainte Communion, fonda de pieuses associations et inculqua d’une manière admirable aux âmes une tendre piété envers la Vierge Immaculée. Convaincu qu’un devoir du pasteur est d’expier les fautes du peuple à lui confié, il n’épargnait à cette fin ni prières, ni veilles, ni macérations et jeûnait continuellement. Comme Satan ne pouvait souffrir une si grande vertu de l’homme de Dieu, il le tourmenta d’abord par diverses vexations et le combattit ensuite ouvertement ; mais Jean-Marie souffrait patiemment les afflictions les plus pénibles.

Leçon vi
Souvent invité par les curés voisins à venir, comme le font les missionnaires, pourvoir au salut des âmes en prêchant et en entendant les confessions, il était toujours prêt à rendre service à tous. Enflammé de zèle pour la gloire de Dieu, il réussit à établir les missions avec les exercices pieux qu’elles comportent, en plus de cent paroisses et à les assurer par des fondations. Entretemps Dieu faisait éclater le mérite de son serviteur par des miracles et des dons surnaturels. Telle fut l’origine de ce célèbre pèlerinage qui durant vingt ans fit affluer à Ars près de cent mille hommes de toute condition et de tout âge venus, non seulement de la France et de l’Europe mais même des régions les plus éloignées de l’Amérique. Épuisé moins par la vieillesse que par les labeurs, il mourut au jour qu’il avait prédit, le 4 août de l’an mil huit cent cinquante-neuf, dans le baiser du Seigneur étant âgé de soixante-treize ans. Beaucoup de miracles l’ayant signalé, Pie X le béatifia (1909) et l’année jubilaire Pie XI l’inscrivit au nombre des saints (1925) ; au cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale, ce même Pape l’institua patron céleste de tous les curés (1929).


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L’église d’Ars au temps du saint Curé

Pour cette fête simplifiée :

Leçon ix
Jean-Marie Vianney, né au bourg de Dardilly dans le diocèse de Lyon d’une famille de pieux cultivateurs (1786), donna, dès son enfance, de nombreux indices de sainteté. Quand, âgé de huit ans, il gardait les brebis, il avait coutume d’apprendre à d’autres enfants par sa parole et son exemple à réciter le Rosaire agenouillés devant l’image de la Mère de Dieu ; et tout en vaquant aux travaux des champs, il méditait les choses du ciel. Chérissant les pauvres, il faisait ses délices de les aider en toutes manières. Comme ses dispositions pour l’étude étaient encore peu développées, après avoir imploré le secours divin et suivi avec effort et peine le cours de théologie, il fut trouvé suffisamment capable pour recevoir les saints ordres (1815). Nommé curé (1818), il renouvela la face de sa paroisse, la rendant florissante de toute négligée et abandonnée qu’elle était devenue. Assidu chaque jour au saint tribunal et à la direction des consciences, il souffrit patiemment les vexations les plus pénibles de Satan. Il établit les missions avec les exercices pieux qu’elles comportent, en plus de cent paroisses. Comme il avait de très humbles sentiments de lui-même, il s’efforçait de se soustraire au saint désir des fidèles qui, pour le voir, accouraient dans sa paroisse, même de provinces éloignées. Épuisé moins par la vieillesse que par les labeurs, il mourut au jour qu’il avait prédit, le 4 août de l’an mil huit cent cinquante-neuf, dans le baiser du Seigneur étant âgé de soixante-treize ans. Beaucoup de miracles l’ayant signalé, il fut béatifié par Pie X (1909) ; Pie XI le canonisa en l’année jubilaire mil neuf cent vingt-cinq, et, l’année de son jubilé sacerdotal, le déclara Patron céleste de tous les curés (1929).



Le curé d’Ars sur son lit de mort


Au Troisième Nocturne

L'évangile et les leçons qui suivent ne sont pas dans le Missel & le Bréviaire romains, mais dans le <i>Propre des Diocèses de France</i>, de 1948.

Lecture du saint Évangile selon [saint] Matthieu (ch. IX, v. 35 à 38; ch. X, v. 1; trad. L.-Cl. Fillion)
Leçon vii
En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, et prêchant l’évangile du royaume, et guérissant toute langueur et toute infirmité. Et voyant les foules, il en eut compassion; car elles étaient accablées, et gisaient comme des brebis qui n'ont point de pasteur. Alors il dit à ses disciples: «La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.» Et ayant appelé ses douze disciples, il leur donna puissance sur les esprits impurs, pour les chasser et pour guérir toute langueur et toute infirmité.



Homélie de saint Jérôme, prêtre (Sur Matthieu 9, 35-38 et 10,1. Original latin et autre traduction française : PL 26, 60-61; traduction de Dom Tissot, in <i>Les Pères vous parlent de l’Évangile</i>, t. 2 [1955], pp. 345-346)
«Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du Royaume, guérissant toute maladie et toute infirmité.» Vous le voyez, c’est également dans les campagnes, les villes et les bourgades qu’il prêchait l’Évangile, c’est-à-dire et aux grands et aux petits, sans considérer la puissance des grands, mais le salut des croyants. Il parcourait les villes, ayant à cœur l’œuvre que lui avait confiée son Père, avide de porter par sa doctrine le salut aux infidèles. Il enseignait dans les synagogues et les campagnes l’Évangile du royaume, et après avoir prêché et enseigné, il guérissait «toute maladie et toute infirmité», afin de convaincre par ses œuvres ceux que n’avait pas persuadés sa parole. C’est du Seigneur qu’il est dit en toute vérité: «il guérissait toute maladie et toute infirmité», car rien ne lui est impossible.

Leçon viii
«A la vue des foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient accablées et abattues comme des brebis qui n’ont pas de pasteur.» L’accablement du troupeau, des brebis et des foules accuse les pasteurs et les maîtres. Aussi le texte poursuit-il: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont en petit nombre. Pricz donc le rnaître de la maison d’envoyer des ouvriers à sa moisson.» La moisson abondante signifie la multitude des peuples; le petit nombre d’ouvriers, la pénurie des docteurs. Et il ordonne de prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. Cc sont les ouvriers dont parle le psalmiste: « Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnrront dans la joie. Ils allaient, ils allaient pleurant, et jetaient leur semence; ils reviendront avec allégresse, portant les gerbes de leur moisson» (Ps 125, 5-6). Et pour parler plus clairement, la moisson abondante, c’est toute la multitude des croyants; les ouvriers en petit nombre, ce sont les apôtres et ceux qui à leur exemple sont envoyés à la moisson.

Leçon ix
«Et ayant appclé les douze disciples, il leur donna pouvoir de chasser les esprits immondes et de guérir toute maladie et toute infirmité.» Bon et clément, le Seigneur et Maître n’hésite pas à partager sa puissance avec ses serviteurs et disciples. Et comme il avait lui-même guéri «toute maladie et toute infirmité», il accorde aussi aux apôtres le pouvoir de guérir dans le peuple «toute maladie et toute infirmité».

     

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