Une question me vient à l'esprit, suite aux voyages du Pape en Grande-Bretagne et en Sicile.

La liturgie adoptée, pour moins olé olé que celle adoptée sous le Saint-Père précédent, est parfois encore un peu décevante, avec surtout cette obsession de la célébration "versus populum" et de la présence de filles, tellement tenues pour un acquis depuis l'après-concile qu'elles en paraîssent indéboulonables.

Pourtant, tout cela donne l'impression pour la plupart des gens que la liturgie s'adresse à eux et n'est qu'un banquet, point, alors qu'elle s'adresse bien sûr en réalité d'abord à Dieu, d'où la position traditionnelle vers l'est du célébrant, et le fait que le service de l'autel du sacrifice est réservé à la gent masculine, chaque sexe ayant son propre charisme ; l'expérience depuis saint Paul montre par ailleurs que la participation trop spectaculaire des femmes dans le cadre liturgique engendre plus de problèmes qu'elle n'en résoud, et depuis quarante ans qu'elle fait fuir les garçons des choeurs, alors que les servants d'autel de tous temps ont été vivier pour les vocations, et que cela donnait au moins l'impression à tous les bien peu pieux que la messe était du moins quelque chose de sérieux : veut-on sauver un seul des deux sexes, ou l'homme ne compte-t-il en fait pas dans le plan du salut ? (rappelons à ces dames que, quoi qu'elles en pensent aujourd'hui, dans notre Occident moderne aux valeurs dominantes féminines, que les hommes ne sont pas des femmes comme les autres et que, parfois un peu bêtas, ils ont besoin d'être mis en avant pour être tirés vers le haut...)

Mais pour ce qui est du rite traditionnel, est-il approprié dans son état actuel pour les grandes messes modernes au grand air, avec des foules pouvant aller jusqu'à un million de personnes ?

En effet, tous les temps de silence où le célébrant prie à voix basse, joint au fait que l'assistance ne voit strictement rien, en raison de l'éloignement, font que nombre des présents ne semblent pas vivre grand chose, ce qui est humainement compréhensible...

Quid donc ?