J'ai déposé moi-même dans les mains de Mgr Roduit le 28 décembre 2007 une demande d'application du Motu Proprio signée de 91 personnes.

On attend toujours..., enfin non: on demande toujours, et voilà trois ans qu'on nous promène!

Je me permets, pour ceux qui ne l'auraient pas lu et que le sujet intéresse de renvoyer à mon message (en vous priant de pardonner les coquilles!) ICI.

Évidemment le Chanoine Escher n'a jamais parlé à son Père Abbé de cette demande qu'il connaissait parfaitement, simplement pour ne pas être écarté de cet éventuel ministère en raison même de son intérêt, tout intérêt dans ce sens étant a priori suspecté - lui qui par ailleurs a été remis à l'ordre pour moins que ça (notamment le port de la soutane en ville!!!). Mais je sais qu'il en espérait beaucoup, et plus que cela, jusqu'à ce qu'il se rende compte que cela ne serait jamais appliqué par des prélats qui cachent à peine leur anti-romanité, et une communauté (la sienne) où l'on affuble le Pape du sobriquet de "benêt XVI" parce qu'il ne va pas dans le bon sens...

L'idéologie tient lieu du sens surnaturel de l'Eglise désormais et redonne un sens au positionnement d'un certain clergé lorsque la Foi n'informe plus la vie, et ce n'est pas propre au Valais! A Ecône, le Chanoine aura retrouvé le sens surnaturel de l'Eglise, de l'obéissance comme vertu, de l'autorité comme service, et de la vie intérieure.


NB. Je réponds juste à l'abbé Paterculus en passant, qu'avec des "sans doute", il vaut mieux ne pas porter des jugements publics, même si on espère que la réalité soit telle plutôt que telle. Lorsqu'on ne connaît pas la situation il n'est pas nécessaire de donner un avis.

Il y a un grand drame aujourd'hui dans l'église: c'est le clergé "conservateur" qui a le complexe d'Ecône et qui va tout faire pour discréditer Ecône, sur le fond, sur la forme, sur la couture, sur la prospection, sur le sentiment... surtout sur tout! Et en Suisse - à Lausanne notamment "grâce" à un prêtre réputé conservateur mais à la psychologie fragile et totalement séquestrée par ce complexe, nous avons (nous laïcs) vécu les pires mensonges et dénis jusqu'en chaire, et notamment le rejet infâme d'un prêtre exemplaire et sans reproche simplement jugé "trop conservateur" par son confrère et ensuite - bien sûr - par l'évêque (un jour il faudra raconter cette histoire...) L'évêché a joué ensuite le plus mauvais rôle, un rôle proprement odieux ne craignant ni le mensonge ni la plus vile intrigue pour mettre à la porte un prêtre...

Aujourd'hui les évêques "idéologues" et leur "copains" tendent à devenir des petit potentats absolus, exerçant un pouvoir séparé de sa finalité surnaturelle, que plus personne ne contrôle, pas même le Pape.

En Valais c'est le même complexe, et nos prélats ont alors le génie du hors-sujet ou du sentimentalisme lorsqu'il faut donner quelques explications aux journalistes trop curieux...

Il y a néanmoins un jeune clergé qui n'a plus ce complexe, et qui par là est à nouveau capable d'envisager les problèmes de fond pour ce qu'ils sont et avec un authentique esprit surnaturel : honneur au chanoine Escher!