On estime que la durée de vie moyenne est 50 années de sacerdoce pour un prêtre... c'est pourquoi la diminution est très rapide ces dernières années, les bataillons ordonnés entre 1945 et 1965 quittant notre monde petit à petit. C'est pourquoi le rythme actuel de la diminution en pourcentage du clergé va se stabiliser.

Il y a depuis une 10ne d'année, en comptant les religieux, entre 100 et 150 ordinations par ans.
Même si ce chiffre baisse (imaginons qu'à partir de 2010 entre 75 et 125 ordinations... et soyons pessimistes aux alentours de 50 à partir de 2025), on arrive à un chiffre proche des 4000 prêtres dans 40 ans (diocésains et religieux).

Les projections des évêques tablent (plus optimistes) sur un chiffre de 5000 diocésains seuls (en considérant que la moyenne des ordinations diocésaines se stabiliserait entre 80 et 120). Il faut bien sûr considérer que certains diocèses de province n'auront plus qu'une dizaine de prêtres, voire moins...
Ces chiffres se basent sur le fait bien sûr qu'il y aura toujours un 'noyau dur' de catholiques pratiquants fournissant des vocations.

Si les instituts ED et FSSPX se maintiennent pendant ces années là au chiffre d'à peu près 25 prêtres (français) ordonnés par an (mais il semble que la baisse des vocations touche aussi dans une moindre mesure les ED), on peut arriver à 1000/1500 prêtres ED (français) en 2047. Si tant est qu'en 2047, on fasse encore la distinction de rite liturgique.

Cela nous donne dans 40 ans au total entre 5000 et 6000 prêtres... dont 1/4 voire 1/3 ED-FSSPX.

Même si la chute des vocations continuait de manière accélérée, imaginons 75 (diocésains et religieux) entre 2010 et 2020, 50 entre 2020 et 2030 et 25 entre 2030 et 2047, on serait encore à environ 3000 en 2047... sans compter les ED-FSSPX

Les statistiques nous disent qu'il y a en moyenne une vocation annuelle pour 20000 pratiquants non 'tradis' . Pour avoir 25 ordinations par an, il faut donc un 'noyau dur' de 500000 pratiquants (soit moins de 1% de la population française), le 'noyau dur' est actuellement de 4,5% de la population. Les études 'sociologiques' montrent qu'en général, plus une communauté est minoritaire et dans un milieu hostile, plus les vocations sont nombreuses car la foi y est mieux transmise et soutenue (on l'a constaté chez les chrétiens d'orient... et chez les tradis où le chiffre est plutôt de 2 à 5 vocations annuelles pour 20000 pratiquants tradis).