... ne l'avoir lu qu'une fois et demie (la demie ayant eu lieu la veille de sa publication - hu hu).

J'ai été assez pris ces jours-ci et je n'ai pas eu le temps d'en approfondir le contenu. Mais les mots semblent rigoureusement pesés. La non abrogation est le passage qui m'a le plus surpris. Cependant, les précisions notables ("juridiquement", "en principe") que le pape a apporté font penser que le sens qu'il donne à ce terme n'est pas le même pour tous. En tous cas pas le même que les délires d' "illégalité" ou de "perpétuité quo primumienne" que certains se sont empressés de voir dans ce mot. Quoiqu'il en soit, je dois revoir et compléter ma position sur ce point.

La distinction ordinaire/extraordinaire est audacieuse. Elle ne me surprend pas vraiment. C’était déjà présent en germe - comme un développement possible - dans les propos du cardinal Hoyos, et même dans un document de la Congrégation pour le Culte divin (on y parle déjà des différentes formes du même Rite romain).

Enfin, on sent aussi que Benoît XVI cherche à provoquer une émulation favorisant à terme une synthèse des deux formes dans ce qu’elles ont de meilleur. La réforme de la réforme est lancée. Benoît XVI applique ce que le Cardinal Ratzinger pensait. Et ce Motu Proprio n'est pas appelé à durer indéfiniment. Il existera le temps de réunir les deux formes en une seule. Mais le Pape n'est plus tout jeune et ne doit pas trop attendre avant de se mettre au travail.

Voilà en deux mots (parce que j'ai faim )

En tous les cas, je m'associe sincèrement à la joie des liseurs tradis (mais pas à certains délires exprimés - hin hin).

Ath